Quand la France ne jure plus que par l’Ouest, biberonnant sa jeunesse à la culture « yankee ». Quand la musique n’est plus qu’une soupe insipide qui martèle nos esgourdes à base de boom boom et de slogans bling bling. Deux musiciens ont décidé de prendre la tangente et de partir à la conquête de l’Est, version « Balkanican dream » : le Soviet Suprem.
John Lénine alias Toma Feterman (de la caravane Passe) et Sylvester Staline alias R.Wan (du groupe Java) puisent leurs racines depuis 2013 dans l’identité rouge, soviétique, communiste, avec comme unique but de détourner les codes politiques et de ne garder que la révolution…du dancefloor.
Du hip-hop tsigane à la cumbia des Balkans en passant par la house manouche, de la chanson rive (extrême) gauche à la sauce sirtaki, tout est bon du moment que ça danse et que ça s’amuse, un seul objectif : la gouaille.
Après un premier opus, « L’internationale » en 2014 et « Marx Attack » en 2018, plus de 300 concerts à travers la France et le monde (Festival Solidays et Fête de l’Humanité à Paris, Paléo en Suisse, Sziget en Hongrie, So French So Chic en Australie, etc), le Soviet Suprem s’est imposé comme un phénomène de live, imposant la danse à chaque situation.